samedi 27 novembre 2010

vie quotidienne (suite)

DECEMBRE 2010: parlons nature



Emblèmatique de l'Afrique: le Baobab; celui-ci n'est pas très gros, mais on voit
ses fruits pendre en haut. La plus part du temps ils sont solitaires.









en allant à Badou,







la Jungle, on s'attend à voir un lion ou un grand
singe, hélas il n'y en a plus ici.







le papayer
l'arbre semble fragile pourtant il a la taille d'un petit
palmier et porte des fruits abondants et souvent énormes
































un bananier, fleur et fruits sur la même tige



il y a des bananeraies, mais aussi des bananiers sauvages
ça pousse partout!




un superbe cactus, attention ça pique!!!!









Caféiers en fleurs ..............................................................................et en fruits

autrefois il y avait de grandes plantations sous les grands arbres, aujourd'hui les grands arbres ont
disparus brûlés entre autres par le changement climatique et il y a de moins en moins de caféiers
qui étaient pourtant une ressource importante pour les paysans



Un fromager: bel arbre, celui-ci est lourd de fruits...................................que voilà ouverts

ça a un peu le goût et la texture du fromage









je n'avais jamais vu de champs d'ananas et je ne m'étais jamais posé la question de savoir comment ça poussait!!!





la suite le mois prochain

samedi 6 novembre 2010

vie quotidienne au Togo

cette page peut également s'appeler "actualités", chaque mois j'y raconterai la vie courante au Togo, du marché aux funérailles en passant par l'école et l'agriculture...etc tout ce que j'ai appris d'une culture si différente de celle que j'ai vécue en France ou de celles que j'ai pu croiser au cours de mes nombreux voyages d'agrément si passionnant qu'ils aient été.

NOVEMBRE 2010,

l'actualité me fait commencer par un sujet difficile: l'hopital

Nana, la maman de Pierre, qui a de la tension, présente des troubles inquiétants, que faire? où aller?

les lieux de soins:

- un petit dispensaire dans les villages de brousse, totalement sous équipé tant en médicament qu'en matériel et en personnel, au mieux une matrone (sage femme) quelques heures par semaine


-dans les gros villages ou dans certains quartier des villes comme Atakpamé, on trouve des centres de santé un peu plus évolués: là un assistant ( 2 à 3 ans d'études de médecine) assure une permanence de quelques heures par jour, le reste du temps est assuré par un infirmier, un laborantin fait les analyses les plus courantes: recherche du palu, taux d'hémoglobine et quelques autres, après prélèvement (sans gants de protection), sur une vieille paillasse, malgré sa bonne volonté il travaille dans un petit laboratoire ou tourne un pauvre ventilateur. dans la pièce à côté des "lits de repos" accueillent les malades auxquels il faut des perfusions. il y a également des consultations pour les bébés et pour certains une petite maternité.


-à Atakpamé il y a le CHR avec théoriquement toutes les spécialités. les medecins font ce qu'ils peuvent dans des conditions "difficiles" et peu imaginables pour nous européens.


- à une dizaine de Km d'Atakpamé, à Datcha il y a l'hopital Saint Joseph, tenu par des soeurs, il est mieux équipé que le CHR, plus de moyen probablement, les pavillons sont propres, on y trouve le laboratoire, la pharmacie, toutes les spécialités, la radiologie et même depuis peu un scanner.

bien sur comme partout au Togo et probablement en Afrique, il faut qu'une personne de la famille reste auprès du malade en permanence pour l'aider à se lever ou lui faire sa toilette, lui préparer ses repas et l'aider à manger, surveiller les perfusions, l'aider en cas d'incontinence, il n'y a pas d'aide soignant et les infirmier sont débordés.


il n'existe pas de sécurité sociale, dans tous les cas il faut payer avant d'être soigné: consultation, hospitalisation, analyses, radio, médicaments et même seringues, aiguilles, gants, perfusion, sonde urinaire....etc
les malades sont à 4 par chambre où il fait très chaud, on peut apporter un ventilateur moyennant une participation de 300FCFA (0,45€) par jour pour le branchement à l'électricité.

ne soyons pas trop critique, si elle n'est pas aseptisée l'ambiance est familiale, les accompagnants apportent une présence moralement indispensable à leur malade et sont prêts à rendre service aux autre malades, ce qui est bien trop rare en France..........